Jour se lève (Le)

Jour se lève (Le)

Bande annonce

Blessé à mort, un homme vient de s’écrouler dans un escalier d’immeuble. Resté seul dans sa chambre que la police assiégera jusqu’au matin, François, l’ouvrier sableur, aura tout le temps de se souvenir des événements qui l’ont conduit à commettre ce meurtre.

La descente de l’escalier

Le bâtiment dans lequel se déroule la majeure partie de l’intrigue est un immeuble proposant des studios à bas prix pour les travailleurs. Cet immeuble est occupé par des personnes seules et des couples, mais ne semble pas accueillir de famille. Les occupants sont d’âges très différents, avec des revenus modestes.

Les paliers sont à l’image des intérieurs, étroits et identiques. Seule une ornementation de la poignée de porte de l’un des studios du 1er étage créé une interruption dans l’uniformité des paliers.

Dans cette scène, le personnage descend les escaliers pour se rendre à son travail, comme chaque jour. Sur le chemin, il rencontre son voisin et la concierge, avec qui il échange des banalités. Les deux échanges, bien qu’entre personne différentes, sont identiques. Cela témoigne d’une routine instaurée entres les occupants, qui ressemble plus à un salut quotidien qu’a une réelle conversation.

Le meurtre

En cours de développement.

La police intervient

La scène présente l’arrivée de deux policiers dans l’appartement. On peut voir que la majorité des résidents ont quitté leur logement pour aller voir ce qui se passe. Ils profitent de l’espace au centre de la cage d’escalier pour observer les évènements à distance. L’escalier est ici utilisé par les occupants pour rester en retrait tout en suivant le déroulement des évènements.Lorsque la situation s’envenime, des coups de feu sont tirés. Les voisins, effrayés, regagnent leur appartement. Le personnage principal sort alors pour vérifier que plus personne n’occupe les espaces de circulation. Sa position au dernier étage luis donne une vision de l’ensemble de l’activité de l’immeuble via la cage d’escalier.

Discussions

L’extrait suit la première intervention des policiers au sein de l’immeuble. 

Au début de la scène, le brigadier interroge la concierge sur le profil du personnage principal. Son métier l’amenant à passer une grande partie de son temps dans les espaces de circulations, elle connait bien les profils des différents résidents. Sa position au sein des espaces communs lui permet d’être le lien entre tous les occupants de l’immeuble.

Dans la scène, on peut apercevoir un couple se tenant sur le palier et commentant les évènements. La femme est en train d’essuyer la vaisselle, ce qui suggère qu’ils se sont interrompus dans leurs tâches quotidiennes afin de voir ce qui se passe. L’escalier est ici utilisé comme un lieu de prise d’information, où l’on poursuit ses activités personnelles en s’ouvrant à celles des autres.

Les concierges et le voisin sont assis sur les marches et discutent de la situation. L’escalier est ici présenté comme un lieu où les occupants peuvent venir pour se soutenir mutuellement. Les marches faisant office de siège, l’escalier est ici détourné de son usage premier d’espace de circulation pour devenir un lieu d’attente et d’échange durant cette situation exceptionnelle. Le commissaire appelle le concierge à travers les escaliers afin de lui demander un renseignement. Bien que séparés par plusieurs étages, les deux hommes sont situés dans le même espace et sont donc capable de parler entre eux. La distance se fait néanmoins ressentir, car les personnages sont obligés de crier pour se faire entendre.

Mathis Colart

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