Bande annonce
Trelkovsky, émigré polonais récemment naturalisé et petit employé de bureau solitaire à Paris, parvient à surmonter sa timidité pour louer dans un bel immeuble un appartement dont l’ex-locataire, mademoiselle Choule, vient de succomber à une énième tentative de suicide. Le propriétaire des lieux, le très strict mais accueillant monsieur Zy, lui recommande d’observer le plus grand silence, par respect pour le voisinage.
L’escalier
L’ensemble des extraits se déroulent dans les espaces de circulations du même immeuble, de style Haussmannien.
Le bâtiment est dépourvu d’ascenseur. Il dispose en revanche d’une cage d’escalier d’une forme originale, qui rendrait difficile l’installation d’un ascenseur. Les murs des espaces sont ornementés de marbre, et les escaliers sont recouverts d’un tapis long. Le style des espaces intérieurs laisse supposer qu’il s’agit d’un immeuble assez ancien, autrefois luxueux. Certaines caractéristiques du bâtiment apparaissent aujourd’hui dépassées, comme par exemple les toilettes communes connectées aux couloirs de l’immeuble.
La soirée
En cours de développement.
La plainte
En cours de développement.
La femme malade
En cours de développement.
Les poubelles
En cours de développement.
Le propriétaire
Le quatrième extrait montre une discussion entre le personnage principal et le propriétaire de l’appartement. La scène dépeint une conversation entre deux personnes parcourant un espace de circulation. On remarque que le locataire interrompt son parcours pour suivre le propriétaire et rester à portée de voix. Le propriétaire, luis poursuit son chemin et s’arrête à plusieurs reprise lorsqu’il souhaite marquer un point. De manière consciente ou non, il guide les déplacements, et par extension, il paraît avoir le dessus dans la conversation. Les espaces de circulations offrent des conditions singulières ou les interlocuteurs se suivent plutôt que de se faire face, l’un guidant les autres vers sa destination.
Les toilettes
La dernière scène montre le protagoniste se rendant aux toilettes communes au milieu de la nuit. On peut ici voir que l’éclairage artificiel installé est insuffisant pour générer une lumière confortable. Malgré l’atmosphère sombre et quelque peu menaçante, le personnage traverse les espaces, vêtu d’un pyjama. Ce vêtement, généralement réservé aux espaces privés est ici porté par le personnage dans les espaces extérieur. Cela peut s’expliquer par la présence d’un élément essentiel au quotidien, la salle de bain, au milieu des espaces communs. Celas peu en effet brouiller la limite entre l’espace commun et l’espace personnel, entre le public et le privé.
