Vie est un long fleuve tranquille (La)

Vie est un long fleuve tranquille (La)

Bande annonce

Dans une petite ville du nord de la France, deux familles nombreuses, les Le Quesnoy et les Groseille, d’origines bien différentes, n’auraient jamais dû se rencontrer. Cependant, c’était sans compter sur Josette, l’infirmière devouée du docteur Mavial, amoureuse et lasse d’attendre qu’il quitte sa femme. Dans un moment d’égarement la douce infirmière a échangé deux nouveau-nés, un Groseille contre un Le Quesnoy, pour se venger de la vie et du docteur.

Arrivée de la fille

Les scènes se déroulent dans un immeuble d’appartement à loyers modéré dans une ville du Nord de la France.
Les murs sont blanc et sobres, la rampe et peinte en jaune pale. Les couleurs sont relativement claires, et bien que la lumière naturelle soit limitée, elle reste suffisante pour éclairer la cage d’escalier.
La cage d’escalier est étroite et de forme hexagonale, parsemés de fenêtres dont l’agencement suit celui de la façade extérieur au détriment de l’intérieur.
L’espace de circulation apparaît quelque peu sale et mal entretenus, qui semble témoigner d’un certain laisser-aller de la part des résidents et de la propriété.
On remarque dans cet extrait un manque flagrant d’isolation phonique. Lorsque le personnage parcourt les étages, elle surprend des conversations ainsi que le son d’une télévision. Ces caractéristiques font que quiconque parcourt les espaces de circulations aura un aperçu de la vie au sein de l’immeuble.

EDF

Dans cette scène, l’une des familles de l’immeuble se raccorde au réseau électrique de manière clandestine afin de ne pas payer. On peut ici voir un exemple de détournement des installations communes, les compteurs électriques, à des fins personnelles. Les équipements communs sont ici détournés pour l’usage privé, au détriment de l’intérêt collectif.

Lorsque les agents d’EDF montent les escaliers, l’une des filles descend afin de les distraire le temps que son frère termine les préparations. Le personnage exploite la fonction de lieux de rencontre afin de parvenir à ses fins. Cet extrait est un exemple d’exploitation des caractéristiques des espaces de circulation pour des usages ne figurants pas dans les intentions de l’architecte.

Mathis Colart

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